Joyeuses Fête des Pères 😘

Hello les amis.

Ce weekend c’est la fête des pères !

Alors j’en profite pour partager avec vous, un peu plus que ma passion, … une petite page d’histoire de ma famille. Lorsqu’on pratique le running, il y a très souvent une personne qui est l’élément déclencheur, pour moi, c’est mon papa.

Mon père m’a transmis sa passion de la course à pied lorsque j’étais jeune rambolitain, avec le poster de Jean Pierre Papin dans ma chambre.

Après 5 années à compter les pâquerettes des stades de foot du district … oui il ne faut pas se mentir je n’ai pas marqué le monde du foot de mon empreinte 😂 j’ai cherché à comprendre où mon père partait tous les dimanches matin à 8h. Le supermarché du coin était fermé, il ne pouvait pas être parti faire des courses !

Les indices étaient minces : un short, des chaussettes de sport remontées à mi-mollet (non non, même en 1994 ce n’était pas à la mode 😉) et qu'a son retour il respirait fort, mais fort … on aimait d'ailleurs l’imiter ma sœur et moi.

Un dimanche, je décidai de partir avec lui en vélo. Et là, c’est la découverte : tous les dimanches il partait courir 10km dans la forêt de Rambouillet … à la fraîche ... je ne sais pas s’il était détendu du g…. comme disait Gérard Depardieu dans les Valseuses 😀 mais il semblait libre même si le léger grincement qu’on pouvait entendre ne provenait pas de mon vélo mais plutôt de ses genoux !

Peu de temps après, il m’accompagna sur mes premières sorties. Il organisa mes premières séances de fractionné, il m’emmena faire mes premiers cross à 10 ans (Cross du Figaro, et Cross du CE RATP), et il m’inscrira plus tard au club Rambouillet Olympique.

Lui, qui avait passé sa jeunesse sur la piste d’athlétisme, m’a fait découvrir ce sport dans un cadre magnifique : la forêt de Rambouillet.

Aujourd’hui, c’est la première personne que j’appelle à l’arrivée d’une course pour lui raconter ma course. Vous comprendrez que je garde avec fierté les maillots d’athlétisme de mon père (comme celui qui est en photo à côté du mon maillot du CPBO), et que je suis admiratif devant les quelques photos en noir et blanc de lui il y a 50 ans (avec son équipe de relais au CASG) sur le stade Jean Bouin où le tartan a disparu pour laisser plus de places aux supporter du Stade Français Rugby.

Bonne fête à tous les papas !

Signé Thomas - Ambassadeur Top Chrono